"Si vous pensez
être capables d'une chose, vous avez raison. Si même encore vous pensez ne pas en
être capable, vous avez raison. Dans les deux cas vous êtes dans le vrai" Henry
Ford.
Aussi loin que je me
souvienne on nous a toujours appris que lorsqu'on veut faire quelque chose il
est important d'analyser tous les contours, d'essayer de maîtriser le maximum
de tenants et d'aboutissants, de faire de la gestion de risques, de faire
attention parce qu'on ne sait pas ce que "l'inconnu" nous réserve. Et c'est même très bien. Mais
le hic c'est qu'on a tellement pris l'habitude de chercher au millimètre près
les problèmes, les causes d'échec, que notre cerveau, notre esprit, notre existence
entière ne sait même plus comment imaginer une réussite, une situation qui se
passe simplement bien, concevoir la perfection humaine d'une chose.
Aujourd'hui tout au
long de mon propos, je n'ai qu'une espérance, celle de nous voir ne serait-ce
que dans un seul domaine, aspect de notre vie prendre la décision d'aller au
delà de notre zone de confort, de dépasser cette limite qu'on s'est toujours fixé
et surtout découvrir ce plein potentiel que nous seul pouvons révéler.
Il y a quelques temps
je relisais le petit prince d'Antoine de Saint-exupery et il y a cette phrase
qui a attiré mon attention: "toutes les grandes personnes ont d'abord été
des enfants mais peu d'entre elles s'en souviennent"
Et c'est vrai. On a
oublié ce que c'est que d'être ces enfants qui font leur premiers pas. Ils se lèvent,
essayent, tombent des centaines de fois, mais recommencent jusqu'à ce qu'ils réussissent
à marcher. Et à peine cette étape passée, pendant que les parents jubilent de
cet exploit, ils sont déjà entrain d'essayer de courir et ils recommencent la
chaine jusqu'au succès et ainsi de suite.
Aux premières chutes ils pleurent, mais après, tomber fait simplement partie du jeu, c'est nous "les grands" qui considérons cela comme un problème.
Aux premières chutes ils pleurent, mais après, tomber fait simplement partie du jeu, c'est nous "les grands" qui considérons cela comme un problème.
J'ai deux amis qui me
disaient il y a quelques jours , "on ne souffre pas de ce que l'on
ignore". C'était dans un cas bien précis, mais je me suis rendu compte que
c'était applicable partout en fait. Si vous êtes fasse à une situation que tout
le monde considère comme difficile voire impossible et que vous vous ne le
savez pas, ou même que vous ne le considérez pas comme tel, ce ne sera pas un
problème pour vous. Un problème à la base n'est qu'un fait divers qui arrive,
après c'est nous qui décidons dans quelle case on le met, opportunité ou difficulté.
Mark Twain l'exprime
d'ailleurs très bien et simplement
"Ils ne savaient que c'était impossible alors ils l'ont fait". On a
tous chaque jour des pierres sur notre chemin, mais c'est nous qui décidons si
elles doivent servir à construire des ponts qui nous mèneront toujours vers
l'atteinte de notre objectif, ou au contraire qu'elles deviendront des
montagnes qui nous empêcheront d'avancer.
Je vais vous raconter
une petite histoire. Celle d'un homme qui pour moi fait partie de ces personnes
qui démontrent que lorsqu'on est prêt à agir pour une vision, un rêve quel qu'il
soit, le pouvoir de déplacer les montagnes n'est pas une simple vision
abstraite.
Dashrath Manjhi, un agriculteur
issu d'une famille très pauvre dans un village reculé d'Inde du nom de Gehlaur.
Dans les années 60 sa femme est tombé gravement malade et il était obligé de
l'amener dans la ville la plus proche pour qu'elle puisse recevoir des soins.
Malheureusement entre les deux il y avait une énorme paroi rocheuse qui
obligeait tout le monde à faire un grand et très long détour: Et c'est
justement sur ce chemin que sa femme est décédé, elle n'a pas pu tenir le
trajet pour recevoir les soins médicaux nécessaires.
Après cela il a pris
une décision, ce qui était arrivé à sa femme ne devait plus arriver à qui que
ce soit. Il s'est donc mis en tête de creuser dans cette montagne afin de créer
une route qui mènerait directement à la ville. Il n'avait que deux misérables instruments, un
marteau et un burin, mais il avait un objectif clair et sa foi en la réussite
de ce projet. Chaque jour qu'il pleuve, vente ou neige il allait à cette
montagne et creusait centimètres par centimètres. Il y a des jours où ses
efforts était réduit à néant parce le trou s'était refermé, mais il recommençait
. On se moquait de lui, on le prenait pour un fou mais il n'a jamais abandonné.
Les intempéries, les railleries, son corps qui faiblit, le temps, n'ont jamais
été pour lui des obstacles.
22 ans est le temps
qu'il a mis pour atteindre son objectif. Pour la plupart on dira que c'est trop
long et certainement au bout de quelques semaines, mois ou années on aurait
abandonné comme on le fait avec la plupart de nos rêves. Après avoir entendu
une moquerie, reçu une phrase désobligeante ou encore après qu'on nous ait dis
qu'on ne nous aiderait pas, on aurait laissé tomber comme on le fait chaque
jour pour nos projets. On aurait continué dans notre routine quotidienne en
espérant que la solution à notre problème tombe du ciel ou vienne d'une autre
personne parce qu'on a trop peur d'essayer et d'affronter le risque d'échouer. Alors
que l'échec est simplement la possibilité de recommencer de façon plus
intelligente.
Mais grâce à ces 22
ans de persévérance et de travail, de 1960 à 1982, la distance entre son
village et la ville a été réduite de 63km, la faisant passer de 70 à 7 km.
L'accès à la communication, à l'école, aux soins a été transformé grâce à cet
héros. Son rêve est devenu une réalité et a même dépassé son espérance.
Alors nous qu'est ce
qui nous arrive? qu'elles sont ces choses que nous considérons comme tellement
infranchissables que même lorsqu'on n'est pas satisfait de la vie dans laquelle
nous sommes, on préfère encore y rester que de se risquer à viser le mieux et pire
viser le meilleur?
Henry Ford dit ceci,
"Les obstacles sont les choses que l'on voit uniquement lorsqu'on a perdu
l'objectif de vue".
La couleur de peau, le
pays, le continent, le passé, le présent, la situation familiale, l'économie
mondiale et toute cette réalité dans laquelle nous vivons et que nous donnons
comme raisons, ne représentent en fait qu'une seule et unique chose, des
"excuses". Il y a des personnes qui ont exactement les mêmes cartes à
jouer que nous et souvent même pire, mais elles arrivent à atteindre leurs
objectifs, vivre la vie qu'elles ont pensées et imaginées, transformer leur
vision en réalité.
Et ce pour une seule raison, elles ont fait un choix: avoir des rêves qui dévorent leur vies au lieu d'une vie qui dévore leur rêve.
Et ce pour une seule raison, elles ont fait un choix: avoir des rêves qui dévorent leur vies au lieu d'une vie qui dévore leur rêve.
Mais nous quel choix
faisons nous?
Ce discours m'a inspiré et j'espère qu'il vous inspirera.
C'est un discours de ma tendre et adorée Noella GOUSSAKY, Toastmasters.
Daniel OUEDRAGO, Young Who Inspire
C'est un discours de ma tendre et adorée Noella GOUSSAKY, Toastmasters.
Daniel OUEDRAGO, Young Who Inspire
1 commentaires
Ce discours m'a inspiré, plus encore m'a persuadé qu'il faut agir
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